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La vitalité s'origine dans l'instinct de conservation. C’est la base de l’existence : manger, boire, dormir, ne pas être blessé, ne pas avoir mal. Il s’agit de maintenir notre corps en bon état. C’est cet instinct qui nous met en mouvement lorsque nous avons faim et qui, lorsque nous sommes repus, nous demande de nous reposer pour pouvoir restaurer notre santé et notre équilibre. A chaque instant, il arbitre, il gère les priorités et nous pousse vers la meilleure chose à faire pour nous préserver.

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L'instinct dirait : « Avant toute chose, vivre ».

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La ligne de vitalité représente la source de notre équilibre autant physique que psychique. Elle stimule notre élan vital, notre goût à vivre et à sentir, que ce soit dans l'action ou dans le repos et l'intériorité.

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La ligne de vitalité dirait : « J’aime la vie ».

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La sexualité  s’origine dans l’instinct de reproduction, qui permet d’assurer la perpétuation de l’espèce. Cet instinct est lié à l'expérience infantile de la caresse et du contact peau à peau. Il s’agit de notre capacité à ressentir du plaisir dans notre corps et par notre corps, de pouvoir nous abandonner à cela. Il s’agit aussi de l’attraction irrépressible pour l’autre (ou le même) sexe.

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L’instinct dirait : « Je te veux ».

Dans son aspect relaxation, la ligne de sexualité contient des expériences de sensualité, de volupté, de plaisir aux sensations corporelles.

Du côté actif, la ligne de sexualité contient la force qui met tout l'Univers en mouvement en poussant les contraires à se réunir pour reformer l’Unité. Elle contient une forte tension de désir née de l’attraction entre les polarités. Cela se manifeste par le besoin d’attirer l’autre, d'être saisi, et par celui d’aller vers l’autre, de saisir (dans l’Univers : la gravitation attire, elle est centripète et féminine et l’électromagnétisme rayonne, il est centrifuge et masculin).

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La ligne de sexualité dirait : « Rien n’est aussi bon que de (te) sentir dans mon corps ».

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La créativité  s’origine dans l’instinct d’exploration, dans les expériences infantiles de différenciation entre soi et le monde, et dans l'exploration de l’espace et des objets. C’est notre besoin de découvrir et d’explorer. Cet instinct est à la base de notre capacité à être curieux, à tester, à inventer, à nous adapter à la réalité dans l’instant et aussi d’une manière plus élaborée dans le temps.

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L’instinct dirait : « Je veux découvrir ce qu'il y a ».

 

En tant qu’humains, cette capacité à « faire avec ce qui est là », à improviser, consiste aussi à agir directement à partir de qui nous sommes, à nous exprimer en fonction de ce que nous sentons dans l’instant et non à partir des formatages culturels, des attentes autour de nous ou de nos projections. Cet instinct est donc à la base de notre authenticité et de notre capacité exister dans le monde tels que nous sommes. C’est la base de notre liberté existentielle.

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La ligne de créativité dirait : « Qui je suis dans le monde jaillit sans cesse sur la crête de l’instant présent ».

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L'affectivité s’origine dans l’instinct grégaire et dans les expériences infantiles de la caresse et du contact, ainsi que dans le fait d’être protégé et enveloppé. Cet instinct assure la cohésion de l’espèce et permet de survivre à plusieurs. Il engendre le besoin d’être en contact et en relation avec ses congénères. L’affectivité se traduit autant par un besoin de contact physique, d’être touché, que par un besoin d’être en relation, d'être reconnu, d’exister avec l’autre et avec les autres (le groupe, la communauté).

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L'instinct dirait : « J’ai besoin de vous, vous pouvez compter sur moi ».

 

Chez nous humains, cet instinct engendre notre besoin de vivre la chaleur humaine et le partage, et d’en être intérieurement nourri. C’est l’origine des sentiments d’amitié, d’amour, de bonté et d’altruisme.

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La ligne d’affectivité dirait : « Je vous aime ».

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La transcendance  s’origine dans l’instinct de fusion avec la totalité. Nous avons tous expérimenté cet état dans le ventre de notre mère et nous aspirons tous à retrouver cette plénitude.

 

L’instinct ne dirait rien. Il serait silence et espace.

 

Cet instinct est à la base de la sensation de communion intime avec toutes les manifestations de la vie, que ce soit par la perception en nous de l'infini et de tout ce qui existe ou bien en nous sentant faire partie d'un Tout plus grand que nous, qui nous entoure mais qui est aussi nous, et qui est infini.

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La ligne de transcendance dirait : « Je suis Tout et Tout est Un ».